Le chef-d’œuvre cinématographique de Steven Spielberg, « Les Dents de la mer », fêtera son cinquantième anniversaire le 20 juin 2025. Sur le tournage, le légendaire réalisateur allait trouver comment faire sans trop de budget.
Depuis 50 ans, sur n’importe quelle plage du monde, au moment de s’aventurer dans l’eau, il y a comme un léger frisson qui parcourt l’échine des baigneurs. La peur est primale et incontrôlable. « Quand on se fait toucher le pied, ça fait peur. On pense directement à un requin », avoue une nageuse. Il aura suffi d’un film, un seul, sorti en 1975, pour déclencher une psychose durable chez les baigneurs du monde entier.
Un projet initialement compromis
Et dire que Les Dents de la mer ont failli ne jamais voir le jour, car tout ne s’est pas vraiment passé comme prévu. Pour Steven Spielberg, jeune réalisateur à l’époque, il était hors de question de tourner en studio. Il mise sur le réalisme. Il fait alors fabriquer un requin factice, bourré de composants électroniques. Problème : dès sa mise à l’eau, le requin tombe à pic. Déjà contrariés par les retards et les dépassements de budget, les producteurs envisagent de stopper le tournage. Mais le réalisateur va trouver la parade.